La conduite des vaches taries est déterminante pour la rentabilité d’un troupeau laitier. Négliger leur alimentation, c’est s’exposer à perdre ensuite 50 à 60 € par vache et par an ! Des pertes liées à la baisse de production et à une moindre qualité du lait, à des problèmes de reproduction et à une moins bonne santé de la vache et de son veau.

L’alimentation d’une vache tarie implique des apports spécifiques en énergie et en azote, en minéraux, en oligo-éléments et en vitamines. Elle repose aussi sur l’INAM et le protocole d’assainissement de la mamelle. Mais la stimulation de l’ingestion et de la flore du rumen reste l’une des deux clés majeures de réussite au cours de la phase de préparation.

L’objectif est double :

 

Chute de 15 à 30 % de l’ingestion

Deux phénomènes expliquent la chute naturelle de 15 à 30 % de l’ingestion deux semaines avant le vêlage :

 

Nos conseils :

Il en résulte une mobilisation plus importante des graisses, qui est indiquée par l’augmentation des marqueurs comme les corps cétoniques et les béta-hydro-butyrates (BHB).
Pour la préparation au vêlage: distribuer une ration plus concentrée de 15 à 20 % en énergie et protéines par rapport à celle de la phase de repos. L’intérêt de cette concentration énergétique est de compenser au mieux la réduction de l’ingestion. Le déficit énergétique peut commencer 2 à 3 semaines avant le vêlage, lorsque la synthèse de colostrum commence et que les besoins du fœtus s’accentuent.

La note d’état corporel doit se situer entre 2,5 et 3,5 maximum au vêlage. Au-delà, la perte d’ingestion est amplifiée en fin de tarissement ainsi qu’en démarrage de lactation : le risque de déficit énergétique est plus important. Les vaches en cours de tarissement ne doivent jamais maigrir, c’est pourquoi il faut gérer au maximum la note d’état corporel en fin de lactation.

Besoins standards en phase de préparation pour :

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