Un maïs riche en amidon. Mais un manque d’énergie disponible dans le rumen. Les vaches du Gaec Les Landes n’expriment pas leur potentiel. La solution est venue de l’incorporation de Neomix Amylo’Zyme pour valoriser l’amidon et retrouver un niveau en lait en adéquation avec les investissements.

Le Gaec Les Landes a récolté son maïs fin septembre 2020. L’ensilage se fait à un stade de maturité avancé et une matière sèche supérieure à l’accoutumée. Le grain a été néanmoins bien éclaté, point capital souligné par les associés.

 

 

Chute de la production laitière

L’ouverture du silo se fait en octobre, soit trois semaines après la confection de l’ensilage. Plusieurs troubles surviennent dans les jours suivants : baisse de la production laitière, bouses jaunes et dures, présence de grains dans les bouses et démarrages en lactation compliqués. Sylvain Lebrun, conseiller Neolait de l’élevage, identifie rapidement la cause de ces déboires.

Il conseille aux associés du Gaec Les Landes de mettre en place la solution Neomix Amylo’Zyme dès fin octobre, qui contient des amylases, enzymes actives au niveau du rumen pour favoriser la dégradation de l’amidon peu disponible. « Il fallait rétablir la production laitière, car les investissements en cours, notamment dans deux robots, ne laissaient pas la place à une sous-production ». Les analyses réalisées par le laboratoire Neolait confirment les soupçons : le maïs est sec (38% de MS), très riche en amidon (40%). Cependant, il contient peu d’amidon flash (32% de l’amidon) et beaucoup d’amidon intestinal (25%). « La réaction des vaches est donc logique : peu d’énergie rumen, du grain peu disponible, les rumens sont au ralenti et les vaches manquent d’énergie. La production laitière s’en trouve pénalisée ».

Au bout d’une semaine d’utilisation, les effets de Neomix Amylo’Zyme se font déjà sentir : les grains sont moins nombreux dans les bouses, l’ingestion repart et la production également.

 

 

+3,5kg de lait par vache/jour

Du coté des données, le niveau revient à 30,6 kg de lait en décembre. Il était de 30,4 kg en septembre 2020 avant de chuter à 26,7 kg en octobre 2020. C’est donc un gain de 3,5 kg/VL/j, qui témoigne de la meilleure dégradation de l’amidon de l’ensilage de maïs. « Son potentiel devient réellement exploité. Nous évitons l’ajout de céréales à paille dans la ration à l’auge qui aurait été nécessaire. L’autonomie alimentaire s’en retrouve améliorée ».

En parallèle, les démarrages en lactation se déroulant mieux, les pics de lactation sont mieux exprimés. En janvier 2021, la moyenne du troupeau s’élève à 31,4 kg par vache/j avec 50 % de primipares. TB et TP ont aussi progressé suite à l’utilisation de Neomix Amylo’Zyme.

 

 

TB +2,1g/l et TP +1,1 g/l

Les taux gagnent respectivement 2,1 g/l et 1,1 g/l en moyenne entre novembre 2020 et janvier 2021. « Leur évolution positive confirme bien la meilleure valorisation de l’énergie de la ration ».

La production s’est ensuite stabilisée. Au fil des mois, l’ensilage a évolué et son amidon est devenu plus dégradable au niveau du rumen. La supplémentation en Neomix Amylo’Zyme est stoppée courant janvier 2021. Depuis, la production se maintient à un niveau élevé.

Sur cette période, le gain de marge sur coût alimentaire est estimé à 1,21 € par vache/jour, sur les bases d’un prix de base de 335 €/1000 l, de 2,66 € le point de TB et de 6,66 € celui de TP. La supplémentation représente 18 ct €/VL/j : le retour sur investissement est supérieur à 6.

Les éleveurs sont satisfaits d’avoir pu maintenir la production durant cette période alors qu’une baisse se profilait. Les prochains objectifs ? « Maintenir la production et améliorer l’autonomie alimentaire ».

Sur ce dernier point, l’utilisation de Neomix Amylo’Zyme a valorisé le potentiel de l’ensilage et éviter de rajouter de la céréale à paille dans la ration. Le parcellaire étant déjà saturé, la prochaine étape est d’améliorer la qualité des ensilages d’herbe en implantant des dérobés Neograss, afin d’augmenter la production de protéines sur l’élevage.

 

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