GAEC DU DELTA, MÉNIL-GONDOIN, ORNE

Le Gaec du Delta a été en MAE (Mesures Agro-Environnementales) pendant dix années, avec un plafond à 18 % de la surface fourragère en maïs, soit 22 ha, et un autre à 800 kg de concentrés par UGB/an. Désormais, l’élevage en est sorti et un JA va rejoindre le Gaec. « Notre objectif est de remonter la productivité à 32 kg par vache/jour sans augmenter la taille du troupeau », explique Bruno Béchet.

L’assolement comprend une part incompressible de prairies naturelles, voire temporaires. « Seuls 40 % de notre SAU sont labourables ». Une centaine d’hectares est obligatoirement en herbe : le potentiel en vente de blé est limité, et les associés veulent minimiser leurs achats en concentrés. Leur priorité est de continuer à améliorer la qualité des ensilages d’herbe et de récolter des fourrages plus riches en énergie pour une autonomie maximale. « La qualité de nos fourrages est depuis toujours une priorité, d’autant plus que nous maîtrisons volontairement l’apport en concentrés ». L’objectif avec l’herbe est d’apporter un maximum de protéines, ce qui repose sur des récoltes aux stades optimaux et au choix de certaines espèces.

Cependant, la production d’herbe est aléatoire. De plus, l’élevage ne dispose plus de pulpes de betteraves suite à la fermeture de l’usine. « Ces pulpes augmentaient l’appétence et l’ingestion de la ration. On exprimait bien le potentiel de nos vaches ». L’élevage s’est adapté à ces différentes contraintes. La surface de maïs ensilage est passée à 30 ha. « Le maïs nous garantit la sécurité alimentaire ». Le Gaec du Delta a testé le maïs ADN en 2020, car « nous pourrions ainsi concentrer la partie fourragère de la ration avec un maïs à haute teneur en énergie ».

 

Info GAEC DE DELTA

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